Dans les coulisses secrets d’une interview émotionnelle !

Me revoilà pour une nouvelle newsletter estivale.

Août… et sa chaleur !

Août… et farniente au bord de l’eau en sirotant son cocktail !

Août… et le boulot enfermé dans son bureau ! 😂

Bon, rentrons dans le vif du sujet tout de suite !

Il y a quelques temps, j’ai répondu à des questions pour Laurie, Mentore en Organisation Personnelle, qui voulait en savoir plus sur ce que je fais et comment je jongle avec mon rôle de maman.

Je te partage ici quelques extraits de nos échanges en lien avec nos émotions. 

A quoi servent nos émotions ?

Nos émotions sont nos boussoles intérieures. Elles nous indiquent énormément de choses provenant de l’extérieur comme de l’intérieur (notre ventre, nos cœurs).

Ce sont des réactions naturelles et hormonales du corps, qui durent très peu de temps. On les associe bien souvent avec nos pensées qui font durer la réponse hormonale du corps et donc nous empêchent de “décharger” l’émotion.

Par exemple : une colère, d’un point de vue strictement hormonal, est très brève. Mais, comme nous nous agitons et rajoutons toutes sortes de pensées (“c’est pas possible, elle le fait exprès encore ?!”)… on maintient notre corps dans cet état de colère.

Tout comme la peur, qui est une réaction hormonale ayant permis à l’espèce humaine de se sortir de dangers extérieurs.

Toute émotion est utile, nécessaire et nous transmet des informations.

Encore faut-il les reconnaître, observer et laisser passer… Sinon, elles peuvent devenir handicapantes, pathologiques.

Comment gérer les émotions “négatives” comme le stress, la peur, l’angoisse, etc. ?

Ces émotions sont aussi utiles que les autres, mais perçues négativement.

Le regard que la société pose sur ces émotions est déterminant : quand on parle d’une personne “colérique” ou “peureuse”, c’est rarement un compliment.

Pour moi, il n’y a pas à “gérer” ou “contrôler” ses émotions, mais bien à les vivre pleinement. Evidemment, il faut rester vigilant.e à ne pas tomber dans l’excès inverse : à écouter et se laisser entièrement guider par ses peurs, sa colère, sa tristesse…

Quand une personne ressent une angoisse, c’est qu’une part d’elle-même cherche à la protéger d’un danger. Ensemble, on cherche l’origine pour apaiser et rassurer.

La colère est un moteur incroyable pour avancer dans la vie, elle nous dit un besoin qui n’est pas satisfait. Parfois, reconnaître l’émotion, la nommer et chercher à en comprendre le sens permet déjà d’apaiser.

Dans mes accompagnements, il n’y a pas de jugement sur une émotion “positive ou négative”, on observe, on constate, on voit comment la vivre et s’il y a des ajustements à faire.

Pourquoi a-t-on plus facilement tendance à nous concentrer sur ces émotions”négatives” ?

L’esprit humain est ainsi fait ! Le cerveau traite les informations positives et négatives dans différents hémisphères. Les émotions négatives impliquent souvent plus de réflexion et l’information est traitée de manière plus approfondie que les positives. C’est pourquoi nous avons tendance à focaliser notre attention davantage sur les émotions désagréables.

Dans le cerveau toujours, les mauvaises impressions se forment plus rapidement et se fixent mieux dans notre mémoire. Les scientifiques pensent que c’est une question d’évolution et de survie : les personnes plus attentives aux détails, aux événements négatifs et aux menaces auraient eu plus de chance de survivre que ceux qui ne retenaient que l’aspect positif.

Que peut-on fait pour penser plus positif au quotidien ?

Pour voir et retenir les émotions agréables, c’est un entraînement du cerveau. Chaque jour, observer ses pensées, ses émotions et fixer le positif dans sa mémoire : en les verbalisant, en les notant, en les célébrant…

Il existe des rituels : les kifs du jour, les gratitudes, etc. qui peuvent s’avérer intéressants pour ancrer le positif dans nos quotidiens.

Seulement, je précise qu’une recherche exclusive de la positivité reviendrait aussi à se couper du réel et de notre physiologie : ressentir toutes les palettes d’émotions est normal. Tout est une question d’équilibre et d’ouverture : que fais-je concrètement face à telle ou telle émotion ? Comment doser justement les émotions désagréables et agréables ?

Et si tu veux lire la suite… il faudra aller voir le blog de Laurie le moment venu ! 😉

J’espère que cette petite lecture t’a plu.

Si tu veux me faire un retour de ta propre expérience, de tes ressentis, de prises de conscience, je serai ravie de te lire.

Et si tu es pressée d’aller à la rencontre de toi et de tes émotions, j’ai 2 propositions à te faire :

  • venir à notre incroyable stage de Reconnexion – entre Femmes : les 15 et 16 octobre prochains 

  • te faire accompagner pour aller plus loin, plus vite et plus sereinement 

A très vite,

xx

Pauline

PS : Je te partage une citation qui m’inspire :

« Le plus difficile, c’est de décider d’agir. Le reste ne tient qu’à la persévérance. » Amélia Eahart

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