On se retrouve en ce 1er jour du mois d’août pour une nouvelle newsletter inspirante (je l’espère).
Cette fois-ci, on parle de la validation extérieure.
C’est le fait d’avoir besoin de chercher l’approbation de quelqu’un de ton entourage pour vérifier que ce que tu as fait, ce que tu es est assez.
Par ses mots « bravo », « c’est bien » « vas-y continue », tu penses avoir l’accord de l’Autre pour continuer.
Tant que tu n’as pas cette approbation, tu doutes de ta valeur, de ce que tu fais et de qui tu es.
Bien souvent, c’est une posture d’attente que tu as face à une personne proche ou « d’autorité » : manager, parent ; ou encore un.e ami.e que tu qualifies de « plus », par rapport à toi, à ce que tu n’es pas… (plus intelligent.e, plus de style, plus de charisme, plus de réussite…)
C’est très fréquent et je t’aide ici à te poser des questions essentielles qui vont t’aider à identifier ce fonctionnement et prendre du recul.
Pourquoi avoir besoin de cette validation extérieure ?
Depuis petit.e nous avons eu tendance à chercher l’approbation :
de nos parents, qui avaient le savoir et l’autorité
de nos enseignants, qui avaient un droit de regard sur nos compétences
En obtenant leur validation, « si ce que je fais / ce que je suis est approuvé, alors j’aurai droit à PLUS et les choses devraient être plus faciles pour moi ».
Et à l’inverses, si ces mêmes personnes n’approuvent ni ce que l’on fait, ni ce que l’on est, on se heurte à de nouveaux obstacles, les choses seront plus difficiles pour moi.
Avec ces expériences, il est facile de conclure :
Validation extérieure = « je suis sur la bonne voie, tout va bien pour moi »
Quelles répercussions sur ta vie d’adulte ?
- Si tu es face à une décision challengeante, qui va te faire prendre un risque : nouveau job, nouveau lieu de vie, décision pour ta vie de couple, etc. :
→ tu as l’impression que les autres sauront mieux que toi ce que tu dois, faire.
→ tu resteras dans l’attente, voire tu renonceras tant qu’on ne t’aura pas dit que c’est ok, que tu peux y aller.
→ tu as donné le pouvoir à quelqu’un d’autre pour décider de ce qui est bon pour toi.
→ s’ils ne l’imaginent pas « bon » pour toi, tu n’iras pas vers cette décision…
Tu laisses les autres évaluer et juger de ta valeur, car tu n’as pas conscience de ta propre valeur.
Tu n’arrives pas à évaluer si ce que tu as fait est moyen, excellent, correct, si la décision que tu as prise est juste pour toi ou catastrophique. C’est une tierce personne qui juge pour toi, que tu penseras expert.e et capable d’évaluer tes actions, tes décisions.
Hésitation et incertitude au quotidien !
Cette validation extérieure, depuis enfant, est associée à la sécurité et ça devient ton moteur.
Tu en viens à faire exactement ce que tu penses être « bien » dans cette liste d’approbation, quitte à ce que ça ne te corresponde pas pleinement.
« Tout le monde reconnaitra ma valeur si je fais tout ce que j’ai noté
dans la liste des choses « bien » à faire, j’aurai réussi ma vie. »
Et comme c’est techniquement impossible de se conformer à ce que tout le monde attendrait de toi (ton boss, ton conjoint, tes ami.e.s…), tu vas vivre continuellement dans la frustration de « ne pas être assez » et tu t’épuises à essayer d’être quelqu’un que tu n’es pas !
Quelle solution ?
Apprendre à :
te faire confiance : TU ES L’EXPERT.E N°1 POUR TA VIE !
te demander ce que tu penses de toi, de ce que tu fais.
construire tes propres réponses, avoir ta propre opinion, qui a de la valeur.
te réapproprier le mécanisme d’approbation.
Ton 1er réflexe doit être de te poser la question à toi, ta réponse sera juste et bonne.
C’est difficile au départ, cela demande un temps d’adaptation, le temps d’apprendre. Ça va vite venir à force de persévérer et de ritualiser ces mécanismes.
Tout commence par UN CHOIX : je ne veux plus dépendre de l’extérieur, je redeviens l’experte pour MA VIE.
A très vite,
xx